La Communication responsable
Pour répondre aux attentes de leurs clients, employés, investisseurs et du grand public, les entreprises et organisations doivent communiquer leur impact sur le climat et leurs actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, il est essentiel de communiquer de manière à éviter le « greenwashing » (déclarations environnementales trompeuses), qui présente des risques réputationnels, financiers et juridiques. Dans cette page web la MTE vous transmettra régulièrement des ressources complémentaires sur ce sujet plus que jamais d'actualité.
- Support de présentation de la conférence organisée par le Celsa Alumni Sorbonne Université le 10 novembre 2023 à l’International University of Monaco – Intervenant : Assaël ADARY, cofondateur et DG du Cabinet français d’études et de conseil en communication « Occurrence », Président de l’association Celsa Alumni Sorbonne Université et auteur de plusieurs livres dont « Communication et marketing responsables : Enjeux et pratiques d’un secteur en révolution »
Résumé de la conférence du Celsa :
Assaël ADARY explicite les enjeux et bonnes pratiques de communication responsable, aussi bien interne qu’externe, sur les 3 dimensions suivantes :
- Les contenus responsables : éviter le greenwashing mais également tout autre type de « washing », éviter de financer ou recourir à la désinformation ;
- L’éco/socio production : réduire l’empreinte carbone et améliorer l’éthique du secteur de la communication dans son ensemble ;
- La co-construction avec les parties prenantes : les intégrer dans les usages de communication et en assurer l’accessibilité à tous.
De nombreux outils et référentiels sur lesquels s’appuyer existent et Assaël ADARY en fournit une liste et un aperçu dans son support de présentation.
1) Contenus responsables
Assaël ADARY recommande d’éviter tous les différents types de washings (ex : pinkwashing, purplewashing, wokewashing, …) en étant factuel, humble, et en parlant de réduction d’impact négatif plutôt que d’impact positif, en testant et écoutant les retours et en reconnaissant ses erreurs (transparence, modestie). Il suggère d’éviter d’utiliser de grands thèmes (ex : la planète, l’humanité, la paix, …) comme de mettre des couleurs thématiques partout (ex : du vert quand on parle d’action environnementale), de mettre en lumière de manière disproportionnée un petit acte ou encore de tout se permettre parce qu’on est une marque « engagée ».
2) Eco/socio production
Pour des supports, campagnes de communication ou événements écoresponsables, il est par exemple recommandé d’en calculer le bilan carbone (de nombreux outils sont fournis dans le support de présentation), de mettre du poids sur les critères RSE dans les achats de communication et de mettre en place des pratiques de numérique responsable.
3) Co-construction avec les parties prenantes
Quelques outils/référentiels sont présentés, qui permettent la mesure et l’amélioration de l’accessibilité des outils digitaux et des textes de communication, notamment au plan de la clarté du langage, de la lisibilité des sites web par tout internaute (incluant, par exemple, les personnes souffrant de fatigue visuelle, de dyslexie, de daltonisme, etc.).
La présentation se termine par plusieurs compléments en annexe sur le cadre légal de la communication responsable (Loi Climat et Résilience française et contrat climat, Green Claims Directive, Loi encadrant les influenceurs et leurs agents).