Les 10 bonnes pratiques des écoles

Objectif : Les réduire, notamment en réutilisant celles de l’année passée et opter pour des produits écoconçus

Le Cours Saint-Maur récupère en fin d’année les boites de feutres et crayons, et les trie avant de demander aux parents d’en acheter des nouveaux. Il récupère également les classeurs en fin d’année scolaire afin de les réutiliser à la rentrée.

En maternelle, il n’y a que des classeurs gérés par les aides maternelles pour la gestion des feuilles etc., cela évite que des cahiers soient utilisés à seulement un tiers par exemple en fin d’année. Cela nécessite de convaincre les enseignants car certains veulent un cahier spécifique.

Il existe de plus en plus de fournitures écoconçues. La plupart des fournisseurs disposent d’une gamme dédiée.

Les écoles maternelles de la Principauté commandent déjà elles-mêmes les fournitures depuis de nombreuses années. Les parents payent ensuite à la rentrée.
Il faudrait pouvoir mettre le même système en place au primaire puis généraliser au collège / lycée en impliquant quelques enseignants.
En ce qui concerne la méthode d’apprentissage de la lecture, l’idéal est d’uniformiser au sein d’un établissement afin d’avoir le même manuel entre les classes d’un même niveau et une continuité entre la maternelle et le primaire quand cela s’y prête.

La plupart des écoles maternelles ont opté pour la suppression du goûter le matin. Pour celui de l’après-midi, les écoles communiquent pour que les parents fassent le choix de goûters sans emballage, elles recommandent notamment les fruits ou légumes.

Beaucoup de parents donnent des compotes dans des gourdes jetables mais il existe aussi des gourdes lavables.

Le lycée Albert I^er a proposé à des élèves volontaires de devenir des « écodélégués » sous la supervision de Cécile Mouly. Cette année, ce sont ainsi huit élèves qui ont pu mettre en place des ateliers recyclage, un atelier couture les mercredis après-midi (il y a notamment eu un donateur de chemises pour leur « upcycling »). Ils ont également produit des nœuds papillon à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes (qui sera porté la semaine de la rentrée, à partir du 11 mars).

Ailleurs il y a aussi des « élèves écoresponsables », « écoécoliers », ou encore des élèves responsables « économie d’énergie » au Petit Cour Saint Maur (le dernier qui part éteint la lumière).
À l’Ecole de la Condamine ça change toutes les semaines.
À FANB en 6e, les élèves travaillent sur un projet Science et Technologie sur l’écoresponsabilité et un groupe s’occupe du potager de l’école.
Le Collège Charles III travaille sur un projet d’ « élèves écoresponsables » dont le rôle serait élargi à l’amélioration de la pratique dans l’établissement (rôle RSE - Responsabilité Sociétale des Entreprises).

Objectif : Installation de parc à vélos / trottinettes / casiers pour casques et accessoires vélo

L’Ecole du Parc dispose d’une station pour permettre aux vélos, trottinettes etc. de stationner toute la journée au niveau de l’entrée de l’école (emplacements avec écartements différents). Elle a été fabriquée par le factotum. Cela permet d’éviter l’accumulation désorganisée de nombreux engins sur la chaussée. Il y a un affichage au-dessus précisant qu’elle n’est pas surveillée (mais aucun vol n’est à déplorer à ce jour).

Cette station vélos / trottinettes connait un vif succès, tous les emplacements sont utilisés presque tous les jours. La majorité des familles vient ainsi à pied, notamment depuis que la station existe, poussée par les enfants (certaines ont ainsi abandonné la poussette, ou même la voiture) : avec la trottinette cela va encore plus vite !

L’Ecole du Parc a par ailleurs demandé à Monaco Parkings de mettre à disposition 3 emplacements vélo pour adultes accompagnants ; ces derniers ont beaucoup de succès et sont pratiquement toujours utilisés.

Elle a également proposé à un papa cycliste professionnel d’intervenir et de se présenter avec son vélo de course auprès des élèves afin de faire un atelier de prévention à la sécurité à vélo d’une durée d’une heure dédiée par classe ; cela a très bien fonctionné.

Le Cour Saint-Maur a aussi fait de la prévention et de la sensibilisation au vélo pour les élèves plus grands.

Au Lycée Albert I^er, les « écodélégués » ont pour projet d’installer des casiers pour que les élèves puissent mettre leurs casques de vélo car ils n’ont pas le droit de les conserver avec eux durant leur journée au lycée. Il s’agirait surtout d’utilisateurs de Monabike et cela permettrait d’inciter d’autres élèves à y recourir (le Collège dispose de casiers qu’il pourrait leur donner).

Le pédibus, quand il s’agit d’amener les élèves le matin à l’école, concerne surtout les écoles maternelles et primaires. L’Ecole des Révoires avait entamé il y a quelques années (avant la période COVID) un projet pour organiser avec l’APEM ou un groupe de parents d’élèves un cheminement pour amener les élèves à pied jusqu’à l’école le matin et éviter ainsi les trajets en voiture.

Les écoles de la Principauté l’ont plutôt mis en place pour se rendre aux installations sportives (FANB, Saint Maur).

Le Collège y a recours quand il s’agit de sorties sportives ou culturelles assez proches (jusqu’au Théâtre Princesse Grace et le Larvotto).

Les élèves de CM1 et CM2 du Cours Saint-Maur peuvent aller à pied jusqu’au Stade Louis II ou sur le Rocher mais la plupart du temps ils sont sur le même périmètre que le collège.

L’Ecole FANB du Rocher a essayé de mettre en place un accompagnement de groupes d’élèves à partir du Parking des Pêcheurs mais cela a été peu suivi par les parents. Les élèves de CE2 à CM2 vont à pied au sport sauf s’il pleut (la maitresse réserve alors le bus la veille) et ils reviennent en bus.

Les élèves du Collège FANB vont à pied au Théâtre des Variétés ou à Monacollecte mais cela peut poser problème s’il y en a avec des béquilles. Dans ce cas, un accompagnateur y va en bus avec eux.

Au Lycée Albert I^er, lors d’une journée dédiée à la thématique du bien-être, un professeur a donné rendez-vous aux élèves sur la Place d’Armes pour montrer qu’il n’est pas compliqué de monter à pied. Il y a eu également une heure de marche proposée qui a qui a connu un grand succès.

L’Ecole des Carmes a mis en place les gobelets consignés lors des kermesses et événements. Le volume du gobelet est équivalent à celui d’une canette. Cela fonctionne très bien, la grande majorité des gobelets revient, les familles ont facilement adhéré étant donné que ce concept est déjà rentré dans les mœurs avec notamment le Marché de Noël.

La plupart du temps, l’APEM organise avec d’aide de l’école un temps de collecte des uniformes sur une/deux journées ou une semaine, afin de leur donner une seconde vie. Les écoles récupèrent également des uniformes oubliés et non réclamés afin d’en faire bénéficier les familles les plus modestes.

Les salles de classes et les cours de récréation doivent être équipées de poubelles de tri afin de collecter les emballages des goûters quand ils ne sont pas zéro déchet, les papiers, cartons, et autres déchets compatibles avec la poubelle jaune. La SMA est là pour vous conseiller.

Les écoles primaires utilisent les informations qui défilent sur les écrans lumineux à l’entrée des écoles représentant la production d’électricité par les panneaux photovoltaïques au cours de la journée et tout au long de la semaine dans le cadre de projets pédagogiques sur les énergies renouvelables.

Il peut y avoir d’autres sujets qui font appel à diverses thématiques comme celui porté par FANB pour les élèves du collège avec la découverte des métiers écoresponsables, ou bien un atelier « upcycling » tel que proposé au Lycée Albert I^er.

Les éco-délégués du Lycée Albert I^er ont eu l’idée de mettre des collecteurs de pain pour sensibiliser au gaspillage alimentaire.
FANB Roqueville a installé également des collecteurs de pain et cela a permis de réduire la quantité de pain résiduelle ; la sensibilisation a donc été efficace !

L’Ecole des Révoires donne ses déchets alimentaires à la société Terrae pour ses poules du potager de la Tour Odéon (mais le volume maximum qu’elles peuvent ingurgiter est déjà atteint).

En matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, il y a aussi l’initiative du Cours Saint-Maur et de l’Ecole Saint Charles qui proposent 2 portions « petite faim » / « grande faim » à la cantine.

D’autres bonnes pratiques sont à l’étude telles que le recyclage de l’eau à la cantine afin d’arroser les plantes de l’établissement, des serviettes réutilisables en tissu pour les maternelles. Nous pourrons partager le résultat de ces projets lors d’un prochain bilan.